Best Selling Books by Zeina Abirached

Zeina Abirached, author of the award-winning graphic novel A Game for Swallows, returns with a powerful collection of wartime memories. Abirached was born in Lebanon in 1981. She grew up in Beirut as fighting between Christians and Muslims divided the city streets. Follow her past cars riddled with bullet holes, into taxi cabs that travel where buses refuse to go, and on outings to collect shrapnel from the sidewalk. With striking black-and-white artwork, Abirached recalls the details of ordinary life inside a war zone.

This expanded edition of A Game for Swallows features a new, illustrated afterword, as Abirached reflects on the meaning of her memoir's title, the graffiti that inspired it, and the future of Beirut. The city of Beirut is cut in two, separated by bricks and sandbags and threatened by snipers and shelling. East Beirut is for Christians, and West Beirut is for Muslims. When Zeina's parents don't return one afternoon, the neighbors in her apartment house create a world indoors for Zeina and her brother, sharing cooking lessons, games, and gossip. Together they try to make it through the day in the one place they hoped would always be safe—home.

Le livre est né d’une performance réalisée à Beyrouth en avril 2009 : en direct et en public, Jacques Jouet a écrit et Zeina Abirached illustré, durant 24 heures reparties en 3 jours, 24 épisodes du roman-feuilleton potentiellement infini Mek-Ouyes. Les deux auteurs ont mélé leurs univers : Agatha de Win’theuil, présidente du gouvernement du Monde-Mondes, devenant pour l’occasion Agatha de Beyrouth, va rencontrer deux des habitants du 38 rue Youssef Semaani : Choucri, le chauffeur de taxi, et Ernest Chalita, le professeur de Lettres. L’intrigue a pour cadre la Maison Jaune, haut lieu historique situé sur l’ancienne ligne de démarcation entre Beyrouth Est et Ouest. Texte et dessin se répondent dans ce livre au ton enlevé, où la cocasserie des situations domine, même si les cicatrices d’un ville martyrisée par la guerre affleurent.

Récit pudique d’une enfance dans le Liban des années 1980, Beyrouth Catharsis emprunte les mots et les visions d’une fillette qui a pour terrain de jeu un petit bout de rue, avec ses habitants, ses commerces intriguants... Pour elle, la guerre est cette réalité toute proche et cependant presque invisible, que seuls matérialisent les bruits de coups de feu lui parvenant depuis l’autre coté de la ville, au-delà du mur qui fait de sa rue une impasse et marque la fin de son territoire. Subtile évocation du passage de l’univers familier de l’enfance vers le monde des adultes à travers l’espace de la ville.