Best Selling Books by Robert Alter

Amos Oz (1939-2018) gilt als einer der prägenden und prominentesten Autoren Israels. Sein Name und sein Werk wurden zum Inbegriff moderner hebräischer Literatur in aller Welt. Geboren als Amos Klausner, wuchs Amos Oz in Jerusalem auf. 1954 trat er dem Kibbuz Chulda bei und nahm den Namen Oz an, der auf Hebräisch Kraft, Stärke bedeutet. Amos Oz war einer der Gründer der Friedensbewegung Schalom Achschaw (Peace now). In Deutschland war er ein vielgefragter Gast. Sein Werk wurde unter anderem mit dem Friedenspreis des Deutschen Buchhandels 1992, dem Goethe-Preis der Stadt Frankfurt am Main 2005 und dem Siegfried Lenz Preis 2014 ausgezeichnet. Sein bekanntestes Buch Eine Geschichte von Liebe und Finsternis wurde in alle Weltsprachen übersetzt und 2016 als Film adaptiert. Einfühlsam schildert Robert Alter, Literaturwissenschaftler und ein profunder Kenner des Werks von Amos Oz, den Lebensweg seines langjährigen Freundes, dessen Verhältnis zu seiner Familie, das Leben im Kibbuz und Oz‘ Entwicklung als Autor und Friedensaktivist im Kampf für ein pluralistisches Israel. In dieser ersten Biografie entsteht ein empathisches Lebensbild des großen Autors.

An essential tool for overcoming life's obstacles - large and small - this new book by psychotherapists Robert and Jane Alter reveals how to heal the psyche and the soul

Liberties Journal of Culture and Politics is devoted to educating the general public about the history, current trends, and possibilities of culture and politics.

"Here is the Genesis for our generation and beyond. An occasion for praise, and perennial gratitude as well". -- Robert Fagles

Poésie et expérience de Dieu ont toujours été liées. Elles le sont de manière éminente dans la Bible, qui recourt à la poésie pour dire ce qui, de Dieu et de l'homme, ne peut se dire que poétiquement. Alors que le récit est sans pareil pour mettre en scène leur rencontre, c'est au poème biblique qu'il appartient d'exprimer l'intensité - l'inouï - de cette rencontre. Dans les Psaumes et les Proverbes comme dans le livre de job, chez les prophètes comme dans le Cantique des Cantiques, les rédacteurs de la Bible se sont ainsi faits poètes pour notre plus grand bonheur. Les poèmes de la Bible font cependant jouer des réflexes de forme et de sens qui ne sont pas toujours immédiatement les nôtres. Pour nous initier à cet art poétique, Robert Alter nous ramène à ce qui en est le ressort secret : le parallélisme sémantique. Avec sagacité, l'auteur révèle le dynamisme du " combien plus " qui anime la ligne versifiée et se déploie de ligne en ligne. En nous faisant lire de plus près des pages fascinantes, il passe en revue tous les genres poétiques illustrés par la Bible prières, proverbes et énigmes, oracles et chants érotiques. Pour le croyant comme pour le lecteur attaché à la révélation de la poésie, des perspectives nouvelles s'ouvrent - sur le texte sacré et sur notre expérience personnelle.

L'ouvrage de Robert Alter vient recréer l'imagination littéraire des lecteurs de la Bible que nous sommes. Trésor de la foi des croyants, la Bible hébraïque est aussi l'un des chefs-d'œuvre de la littérature narrative de tous les temps. Encore faut-il que nous apprenions à lire les récits bibliques dans l'art qui leur est propre. En faisant parler les textes avec perspicacité, et en usant du contrepoint d'Homère, de Shakespeare, de Flaubert ou de James, Robert Alter met en lumière les voies et les moyens de la narration biblique : la centralité du dialogue, l'art de la variation dans la répétition, l'usage des scènes types, la réserve du narrateur omniscient, le recours aux sources distinctes dans la multiplication des points de vue. Ces techniques littéraires, montre l'auteur, représentent autant d'options théologiques : il y va, dans cet art de raconter, de la révolution du monothéisme d'Israël, où le dessein du Dieu unique se conjugue aux tours et aux détours de la liberté humaine. Tant d'enjeux dans ces histoires bien composées - elles agrandissent comme à la loupe les trajets de nos libertés devant celle de Dieu -, mais aussi un tel bonheur à lire ! L'ouvrage de Robert Alter est contagieux à cet égard.

À maneira de seu mestre Erich Auerbach, o ponto de partida de Alter, ao analisar a Bíblia, é tão simples quanto ambicioso: longe de servir de adorno a uma obra que seria fundamentalmente teológica, moral e dogmática, os elementos artísticos e narrativos dão forma ao cerne dos livros bíblicos. Afinal, a Bíblia hebraica apresenta-se como uma sequência de relatos que vão da cosmogonia do Gênese aos tempos históricos dos reinos israelitas. Para o autor, a leitura voltada para a composição literária desse material torna-se a via de acesso privilegiado ao sentido dos relatos bíblicos, em sua trama complexa de ficção, história nacional e teologia. Dessa perspectiva, Alter examina todas as questões centrais que a narrativa bíblica suscita. Por que esses textos são escritos em prosa, e não em verso? Por que o diálogo é tão onipresente? Quais convenções regem a caracterização dos personagens e das cenas? Os livros bíblicos são obras coesas ou apenas colchas de retalhos contraditórias e compostos a séculos de distância? Sem abstrações ou anacronismos, Alter visa responder a essas questões por meio de análises de histórias e passagens bíblicas, que assim recobram toda sua vibração e convidam o leitor a revisitar esses textos fundamentais da imaginação ocidental.

Robert Alter met en évidence les liens qui unissent trois témoins majeurs de notre modernité : Franz Kafka, Walter Benjamin et Gershom Scholem, trois théoriciens du doute, no man's land qui sépare religions traditionnelles et culture séculière moderne. Scholem, le sioniste convaincu et historien du mysticisme juif, aussi bien que Benjamin, le critique marxiste, se réfèrent tous deux à la pensée de Kafka, explorateur de t'aliénation la plus radicale. Le sens inné de la complexité spirituelle de l'écrivain tchèque a inspiré les deux auteurs confrontés aux simplifications meurtrières de la pensée totalitaire. Le premier ange convoqué est celui de Kafka qui relate dans son journal (25 juin 1914) un rêve mettant en scène un ange se métamorphosant sous ses yeux en image peinte de la proue d'un navire. En 1940, Benjamin, consacre la neuvième de ses Thèses sur la philosophie de l'histoire à la description d'un ange peint par Paul Klee, qu'il voit comme précipité dans le futur par la tornade du progrès. Benjamin lèguera cette toile à Scholem. Une toile qui ornera le salon de ce dernier jusqu'en 1989. La clarté prophétique de l'exposé de Robert Alter consacré à ces trois grands maîtres contemporains suffit à battre en brèche l'idée selon laquelle une rupture brutale avec la tradition serait la condition sine qua non d'une accession à la modernité.