New Releases by Allan Bloom

Il semble clair que Shakespeare a véritablement et consciemment conçu ses oeuvres comme les vecteurs de sa sagesse politique — ses pièces historiques en fournissent la preuve. Shakespeare a cherché à y développer un point de vue raisonnable sur la nature du régime anglais et sur la façon dont il devait être accepté et révéré par les générations ultérieures d’Anglais. Il a réussi dans son entreprise, car les Anglais, à bien des égards, comprennent véritablement leur histoire de la façon dont il l’a dépeinte. Sur ce point, son dessein était clairement politique. C’est en se référant d’abord aux préoccupations de la société civile qu’il a compris ce qui pouvait éblouir et passionner son public. Est-il vraisemblable que ce ne fût là rien de plus qu’une série d’histoires bonnes pour le théâtre ? Peut-on raisonnablement prétendre que Shakespeare s’est jeté précipitamment dans la composition de pièces historiques parce qu’il avait besoin d’argent, ou encore qu’il ignorait les faits les plus importants de l’histoire anglaise parce qu’il n’avait jamais fait d’études ? Ce serait comme dire que Jefferson, sans s’intéresser vraiment aux principes politiques, a écrit la Déclaration d’indépendance parce qu’il voulait être célèbre, et que le succès de cette déclaration tient au fait qu’elle fournit un excellent discours de 4 juillet...

L''université : est-il possible en un mot de faire lever plus de prestiges ? Il s''agit bien du centre de l''Occident, parce que l''Université est le coeur des démocraties. Allan Bloom balaie ces prestiges, ces mirages : narcissisme, nihilisme, relativisme paralysant, "créativité" stérile. Fait-il le procès de l''Amérique ? Il l''aime, mais craint pour son avenir, et pour le nôtre. Fait-il le procès de la jeunesse ? Il l''aime avec une générosité et un discernement peu communs, mais son anxiété croît : ces dernières décennies ont vu se répandre, en Europe non moins qu''aux Etats-Unis, un style d''éducation et un mode de vie qui tendent à rendre les jeunes gens et les jeunes filles de plus en plus incapables de faire face noblement, intelligemment ou même raisonnablement aux grands faits de la vie humaine : l''amour, la famille, la citoyenneté, la recherche de la vérité. Allan Bloom nous redonne accès à ce très proche trésor que les universités soucieuses d'' "utilité" et de "scientificité" , que les Eglises ivres de popularité et d'' "ouverture" ont mis sous le boisseau : notre âme. Elle est le seul sujet de ce livre profond. Publié en anglais en 1987 (The Closing of the American Mind), l''ouvrage a été traduit en français dès sa parution, dans une édition amputée de l''essentiel de sa troisième partie. Le voici proposé dans une traduction intégrale.

Ce grand livre posthume d''Allan Bloom part d''un constat anxieux : le lien humain se défait. Non par l''effet de quelque fatalité extérieure, mais simplement parce que nous le voulons ainsi : nous nous voulons de plus en plus des "individus libres et authentiques" , eh bien, nous avons ce que vous voulons, nous avons, au lieu de l''amour ou de l''amitié, des "relations sexuelles" ou des "relations amicales" . Alors le projet d''Allan Bloom est de retrouver la complexité, les triomphes et les échecs - bref, la vérité - du lien humain, amoureux et amical. Comment ? En lui redonnant la parole, par une exploration merveilleusement ample et libre des grandes oeuvres de notre culture, où l''amour et l''amitié ont trouvé leurs expressions les plus splendides, les plus convaincantes - ou les plus troublantes. Rousseau, Shakespeare et Platon sont les trois grandes étapes de cette redécouverte où il nous est finalement montré comment, et en quel sens, la recherche commune et l''amour de la "sagesse" peuvent constituer la plus haute possibilité de l''âme et former le lien humain le plus fort parce que le plus véridique. C''est peu de dire que l''auteur porte légèrement sa science. Il se meut avec autorité et agilité dans l''immense étendue de notre empire intérieur. "C''est un assez beau roman que celui de la nature humaine" , écrit quelque part Rousseau. C''est ce roman-là que nous propose Allan Bloom, et il est plus profondément intéressant et émouvant qu''aucun roman d''amour.

The brilliant, controversial, bestselling critique of American culture that “hits with the approximate force and effect of electroshock therapy” (The New York Times)—now featuring a new afterword by Andrew Ferguson in a twenty-fifth anniversary edition. In 1987, eminent political philosopher Allan Bloom published The Closing of the American Mind, an appraisal of contemporary America that “hits with the approximate force and effect of electroshock therapy” (The New York Times) and has not only been vindicated, but has also become more urgent today. In clear, spirited prose, Bloom argues that the social and political crises of contemporary America are part of a larger intellectual crisis: the result of a dangerous narrowing of curiosity and exploration by the university elites. Now, in this twenty-fifth anniversary edition, acclaimed author and journalist Andrew Ferguson contributes a new essay that describes why Bloom’s argument caused such a furor at publication and why our culture so deeply resists its truths today.

Plato, Allan Bloom wrote, is "the most erotic of philosophers," and his Symposium is one of the greatest works on the nature of love ever written. This new edition brings together the English translation of the renowned Plato scholar and translator, Seth Benardete, with two illuminating commentaries on it: Benardete''s "On Plato''s Symposium" and Allan Bloom''s provocative essay, "The Ladder of Love." In the Symposium, Plato recounts a drinking party following an evening meal, where the guests include the poet Aristophanes, the drunken Alcibiades, and, of course, the wise Socrates. The revelers give their views on the timeless topics of love and desire, all the while addressing many of the major themes of Platonic philosophy: the relationship of philosophy and poetry, the good, and the beautiful.

In particular, we see the full variety of erotic connections, from the "star-crossed" devotions of Romeo and Juliet to the failed romance of Troilus and Cressida to the problematic friendship of Falstaff and Hal.".

Siguiendo los consejos de Jonathan Swift de mirar el mundo alternativamente desde la posición de enanos y de gigantes, Allan Bloom se acerca a la tradición filosófica occidental, no para aparecer más grande sobre los hombres de los gigantes del pensamiento, sino para juzgar nuestras flaquezas desde su altura. Se trata de un ejercicio de lúcida humildad que permite cultivar una profunda amistad con los autores del pasado y renovar la vigencia de sus ideas para la vida sociocultural actual. El amigo es la persona con la que Sócrates puede conversar sobre el interés común que ambos tienen por lo que es bueno. ... Y aquí llegamos al foco de lo que nos importa; la conciencia de un interés compartido y el alimento para éste proceden de libros escritos por sabios del pasado. ... Cuando uno ha frecuentado a Platón, a Maquiavelo y a Shakespeare es muy difícil que tome con seriedad lo que están diciendo hoy los representantes de las humanidades en nuestras universidades.

书名原文:The closing of the American mind

Giants and dwarfs : Essays 1960-1990.

This is Thomas Taylor''s adept translation of Plato''s Republic. Plato''s "crowning achievement of art and philosophy." "The idea that runs through the Republic is that the individual presents almost the same features and qualties as society, on a smaller scale, and in his argument Plato first considers the state and thence makes his deductions as to the individual." "Besides the enduring value of the Republic as a work of art, its philosophical and ethical teaching is of particular interest in the present disordered condition of social and speculative ideas. Copyright © Libri GmbH. All rights reserved.

Taking the classical view that the political shapes man''s consciousness, Allan Bloom considers Shakespeare as a profoundly political Renaissance dramatist. He aims to recover Shakespeare''s ideas and beliefs and to make his work once again a recognized source for the serious study of moral and political problems. In essays looking at Julius Caesar, Othello, and The Merchant of Venice, Bloom shows how Shakespeare presents a picture of man that does not assume privileged access for only literary criticism. With this claim, he argues that political philosophy offers a comprehensive framework within which the problems of the Shakespearean heroes can be viewed. In short, he argues that Shakespeare was an eminently political author. Also included is an essay by Harry V. Jaffa on the limits of politics in King Lear. "A very good book indeed . . . one which can be recommended to all who are interested in Shakespeare." —G. P. V. Akrigg "This series of essays reminded me of the scope and depth of Shakespeare''s original vision. One is left with the impression that Shakespeare really had figured out the answers to some important questions many of us no longer even know to ask."-Peter A. Thiel, CEO, PayPal, Wall Street Journal Allan Bloom was the John U. Nef Distinguished Service Professor on the Committee on Social Thought and the co-director of the John M. Olin Center for Inquiry into the Theory and Practice of Democracy at the University of Chicago. Harry V. Jaffa is professor emeritus at Claremont McKenna College and Claremont Graduate School.